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<html>
<head>
<meta name="generator" content=
"HTML Tidy for Linux/x86 (vers 25 March 2009), see www.w3.org">
<meta name="GENERATOR" content="LinuxDoc-Tools 0.9.69">
<title>Linux - Optical Disk HOWTO</title>
</head>
<body>
<h1>Linux - Optical Disk HOWTO</h1>
<h2>Skip Rye, <a href=
"mailto:abr@preferred.com">abr@preferred.com</a></h2>
v1.6, 11 December 1998
<hr>
<em>Ce document décrit l'installation et la configuration
des lecteurs de disques optiques sous Linux. Que ceux qui ont
pratiqué le sujet me fassent part de leurs remarques afin
que je puisse les inclure dans le document SGML pour les
transmettre à la communauté. N'oubliez pas de me
confirmer que je peux mentionner votre adresse
électronique.</em>
<hr>
<h2><a name="s1">1. Avertissement</a></h2>
<p>Les personnes impliquées dans la rédaction, la
distribution et la traduction du présent document
déclinent toute responsabilité quant aux dommages qui
pourraient découler de son utilisation.</p>
<h2><a name="s2">2. Copyright</a></h2>
<p>Les noms "Optical Disk-HOWTO" et "LF1000 mini-HOWTO" sont
protégés.</p>
<h2><a name="ss2.1">2.1 LF1000 mini-HOWTO</a></h2>
<p>Copyright (c) 1996,1997 by Skip Rye,
abr@brspc_0064.msd.ray.com</p>
<h2><a name="ss2.2">2.2 Optical Disk-HOWTO</a></h2>
<p>Copyright (c) 1997,1998 by Skip Rye, abr@preferred.com</p>
<p>La distribution de ce document doit se conformer aux termes de
la licence LDP tels que définis à l'adresse :
<a href=
"http://sunsite.unc.edu/LDP/COPYRIGHT.html">sunsite.unc.edu/LDP/COPYRIGHT.html</a>.</p>
<h2><a name="s3">3. Technologie du changement de phase
optique</a></h2>
<h2><a name="ss3.1">3.1 Introduction</a></h2>
<p>La technologie du changement de phase permet de stocker
l'information binaire via l'état de phase d'un
matériau particulier. Le périphérique module
l'intensité d'un rayon laser pour modifier l'état de
phase. A un certain niveau de puissance, le faisceau laser permet
une cristallisation du support tandis qu'un autre niveau le laisse
complètement amorphe. Le support ne réfléchira
pas les émissions laser de la même façon selon
qu'il se présente cristallisé ou non. Il est ainsi
possible de stocker des données sur le disque.</p>
<p>La spécificité du disque optique réside en
ce que le formatage du disque repose sur une succession de pistes
concentriques chacune divisée en secteurs, à l'instar
des disques magnéto-optiques. La proximité des pistes
autorise le stockage d'une quantité de données
importante. A la différence d'un cédérom, cela
confère à l'ensemble l'aspect d'un disque
magnétique. Les cédéroms sont eux dotés
d'une piste en spirale à l'image de celle des CD audios La
différence entre le disque à changement de phase et
le disque optique ne se cantonne pas à une division en
pistes et secteurs. La technologie du changement de phase permet
une écriture directe des données, opération
couteuse avec un système magnéto-optique. Le support
possède en outre la propriété
intéressante de ne PAS être sensible aux champs
magnétiques ou aux décharges électriques. Cela
lui confère une durée de vie particulièrement
élevée.</p>
<h2><a name="ss3.2">3.2 LF1000 Panasonic</a></h2>
<h3>Caractéristiques intéressantes :</h3>
<ul>
<li>Lecture/écriture des disques optiques.</li>
<li>Lecture des cédéroms en quadruple vitesse.</li>
<li>Lecture des CD Kodak (stockage des photos).</li>
<li>Le support a une durée de vie de 15 ans.</li>
<li>Interface de type SCSI-2.</li>
<li>Formatage en pistes et secteurs.</li>
<li>Temps d'accès de 165 ms (bien meilleur qu'une bande de
sauvegarde).</li>
<li>650 Mb de données par disque.</li>
<li>Les disques coûtent dans les 50 $ pièce.</li>
</ul>
<h3>Ce qu'il faut savoir</h3>
<ul>
<li>Le format du disque optique n'est pas compatible avec un autre
lecteur.</li>
<li>Le support Unix semble inexistant. Le produit cible
plutôt les utilisateurs de DOS/Windows et de Macintosh.</li>
<li>N'achetez pas le lecteur PD qui utilise le port
parallèle. A ma connaissance, aucun pilote de
périphériques sous Linux ne le gère.</li>
</ul>
<h3>Installation</h3>
<p>Le LF1000 est un périphérique supportant les
échanges en SCSI-2. Il dispose d'une taille de bloc de 512
octets et est compatible avec les pilotes SCSI de Linux.
L'installation a eu lieu sur un compatible PC muni d'un 486 d'AMD
à 100 MHZ et d'un contrôleur SCSI Adaptec 1542C. La
prise en charge et l'insertion dans l'arborescence du disque ont
suivi les étapes ci-dessous :</p>
<h3>Phases de l'installation</h3>
<ul>
<li>Mettez en place le lecteur et configurez son numéro de
périphérique sur la chaîne SCSI de façon
qu'il n'interfère pas avec les autres éléments
de la chaîne. Rebranchez les câbles.</li>
<li>Démarrez l'ordinateur. Le contrôleur SCSI devrait
remarquer la présence du lecteur.</li>
<li>Au cours du lancement du noyau Linux, vous apercevrez
normalement un nouveau périphérique SCSI. Comme je
disposais déjà d'un lecteur magnéto-optique
sur la chaîne SCSI, le périphérique est apparu
en /dev/sdb.</li>
<li>Je n'ai pas partitionné le disque parce que fdisk a
émis un avertissement et que je n'avais pas envie
d'introduire quelque incompatibilité que ce soit du point de
vue de dosemu.</li>
<li>mkfs -t ext2 /dev/sdb</li>
<li>mkdir /pd</li>
<li>mount -t ext2 -o ro,suid,dev,exec,auto,nouser,async /dev/sdb
/pd -- on se cantonne à des accès en lecture
(pas d'écriture).</li>
<li>mount -t ext2 -o defaults /dev/sdb /pd -- accès en
lecture/écriture.</li>
</ul>
<p><em>Prêts pour le décollage ?</em></p>
<h3>Conseils d'utilisation</h3>
<ul>
<li>Le support physique est sensé être
ré-inscriptible environ 500000 fois. Il n'est donc pas
recommandé d'installer un système d'exploitation
à usage permanent tel Linux sur un disque optique à
changement de phase. De tels systèmes d'exploitation usent
souvent du disque à des fins de cache mémoire. Au fil
du temps, l'espérance de vie du support à changement
de phase risque d'être atteinte.</li>
<li>Montez autant que possible le disque en lecture seule.</li>
<li>Pour les accès au disque en écriture,
privilégiez les transferts de grandes quantités de
données. Vous diminuerez ainsi la dispersion des fichiers,
source de nombreux déplacements.</li>
<li>Quoi qu'il en soit, le disque à changement de phase
reste un bon support pour les sauvegardes, les images ou les
programmes que vous n'utilisez pas trop souvent. La
récupération d'archives est bien plus rapide qu'avec
une bande. L'archivage peut se cantonner à un cp -rp sans
avoir besoin du pilote pour les bandes. Les liens symboliques
seront cependant remplacés par les fichiers correspondants.
Note du traducteur : cp -arp y remédie.]</li>
<li>Si lors d'une écriture de fichiers vous constatez qu'il
ne se produit aucune modification sur le disque optique, vous avez
probablement oublié de désenclencher la protection en
écriture du disque.</li>
</ul>
<h2><a name="ss3.3">3.3 Notes supplémentaires de
configuration par Jeff Rooze</a></h2>
<p>Bonjour,</p>
<p>J'ai lu votre article traitant de la configuration du Panasonic
LF-1000 sous Linux. Sur mon système, le disque optique et le
cédérom ont chacun leur nom, ce qui me permet de
monter n'importe lequel de ces supports quand je le souhaite. Aucun
disque n'est requis dans le lecteur lorsque je démarre
Linux. Enfin, j'utilise sur les disques optiques un système
de fichiers de type ext2.</p>
<p>J'ai rencontré quelques problèmes.</p>
<p>Tout d'abord, mon disque dur occupait l'ID SCSI 6 et mon lecteur
à changement de phase l'ID 4. Je désirais une
priorité plus élevée pour mon disque dur que
pour le lecteur à changement de phase. Sous Linux, le pilote
SCSI recherche les périphériques en partant de l'ID
SCSI la plus basse. Par conséquent, le nommage des
périphériques dépendait du contenu du disque
optique. Difficile de vivre avec une racine attachée
à un périphérique dont le nom change sans
arrêt ! J'ai résolu le problème en
modifiant l'ordre de recherche des périphériques dans
le pilote SCSI.</p>
<p>Ensuite, le noyau Linux inclus dans ma distribution n'examine
pas tous les LUNS SCSI. Or le disque optique propose un mode dans
lequel le cédérom se retrouve sur le LUN 1 et le
disque optique sur le LUN 0. Le mode est choisi au moyen des
cavaliers de configuration du périphérique. Le
cavalier #2 doit être en position basse. S'il est en position
haute, l'identité du périphérique
dépend du type de disque qu'il contient et ce dernier est
signalé sur le LUN 0. En l'absence de disque, je crois que
le périphérique se manifeste comme un lecteur de
cédéroms. J'utilise une carte SCSI 16-xx de Future
Domain en guise d'adaptateur. Le pilote correspondant dans le noyau
linux reconnaît les signatures de disque optique lorsqu'il
examine les LUNS. Je pense que c'est le cas de la plupart des
gestionnaires SCSI. J'ai configuré le noyau de façon
que tous les LUNS soient examinés par les gestionnaires SCSI
au démarrage (option "scan all LUNS"). Le noyau affecte un
nom différent à chaque périphérique. Ce
qui suit provient d'un enregistrement des messages de
démarrage. Vous remarquerez la présence d'une
série d'erreurs, due à l'absence de disque dans le
lecteur tandis que celui-ci tentait d'accéder à la
table des partitions pour obtenir la taille des blocs. Par
défaut, la taille des blocs est fixée à 512
octets. Je pense modifier prochainement ce comportement, pour le
gestionnaire SCSI Future Domain, lorsqu'un
périphérique optique est détecté.</p>
<blockquote>
<pre>
<code>> scsi0 <fdomain>: BIOS version 3.2 at 0xde000 using scsi id 7
> scsi0 <fdomain>: TMC-18C50 chip at 0x140 irq 12
> scsi0 : Future Domain TMC-16x0 SCSI driver, version 5.28
> scsi : 1 host.
> Vendor: CONNER Model: CP30545 545MB3.5 Rev: A9AF
> Type: Direct-Access ANSI SCSI revision: 02
> Detected scsi disk sda at scsi0, id 6, lun 0
> Vendor: MATSHITA Model: PD-1 LF-1000 Rev: A109
> Type: Optical Device ANSI SCSI revision: 02
> Detected scsi disk sdb at scsi0, id 4, lun 0
> Vendor: MATSHITA Model: PD-1 LF-1000 Rev: A109
> Type: CD-ROM ANSI SCSI revision: 02
> Detected scsi CD-ROM sr0 at scsi0, id 4, lun 1
> fdomain: Selection failed
> scsi : detected 1 SCSI cdrom 2 SCSI disks total.
> SCSI Hardware sector size is 512 bytes on device sda
> fdomain: REQUEST SENSE Key = 2, Code = 3a, Qualifier = 0
> last message repeated 3 times
> sdb : READ CAPACITY failed.
> sdb : status = 0, message = 00, host = 0, driver = 28
> sdb : extended sense code = 2
> sdb : block size assumed to be 512 bytes, disk size 1GB.
> .
> .
> .
> Partition check:
> sda: sda1 sda2 sda3
> scsidisk I/O error: dev 0810, sector 0
> unable to read partition table of device 0810
</code>
</pre></blockquote>
<p>Ensuite, j'ai modifié le fichier décrivant les
arborescences disponibles sur ma machine (/etc/fstab) pour que
chaque périphérique y soit présent. Je n'ai
pas tenté le montage automatique au démarrage.
Ci-suit un extrait de mon /etc/fstab. Les options les plus
importantes sont noauto, rw (resp. ro) et les indicateurs de
vérification.</p>
<p>Afin de créer un système de fichier sur le disque
à changement de phase, j'ai utilisé la commande
suivante : "mkfs.ext2 -i 2048 /dev/sdb".</p>
<blockquote>
<pre>
<code># fstab - Liste des systèmes de fichiers
#
# device mount type options dumpfrequency
checkpass
/dev/sdb /optd ext2 rw,user,suid,noauto,sync,exec,dev,umask=0 0 2
/dev/sr0 /dist iso9660 ro,user,suid,noauto,sync,exec,dev 0 2
</code>
</pre></blockquote>
<p>Après ces changements, je n'ai pas eu de problèmes
au montage de quelque périphérique que ce soit. Il me
suffit d'insérer un disque et de taper "mount /optd" ou
"mount /dist". Le système se charge du reste.</p>
<p>J'espère que ces informations seront utiles.</p>
<blockquote>
<pre>
<code>Jeff
--
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
\ Jeff Rooze -- http://www.treknet.net/~jrooze -- jrooze@treknet.net /
/ If builders built buildings the way some programmers write \
\ programs, then the first woodpecker that came along would destroy /
/ civilization. GERALD WEINBERG \
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
</code>
</pre></blockquote>
<p>J'ai appliqué les instructions de Jeff comme
suit :</p>
<ul>
<li>Modification du noyau dont l'arborescence se situait sous
/usr/src/linux au moyen de xconfig puis installation dudit
noyau.</li>
<li>Basculement du cavalier de mode du disque à changement
de phase sur la position non-DOS. J'ai connecté un
interrupteur à la broche de choix du mode puis l'ai
logé sur la face arrière. Après avoir
déterminé quelle était la position ouverte de
l'interrupteur, je l'ai notée "DOS". L'autre correspond bien
sûr à Linux. Avant le démarrage de mon
système, j'agis sur l'interrupteur en conséquence. Il
semblerait que la position Linux soit la plus fréquemment
employée.</li>
<li>Redémarrage de la machine. On doit voir apparaître
plusieurs LUN à l'initialisation, lors de l'examen du disque
à changement de phase. Si le noyau date, on modifiera le
fichier "/usr/src/linux/drivers/scsi/config.in".</li>
<li>Mise à jour de la fstab (fichier /etc/fstab) pour
prendre en compte aussi bien la lecture de cédéroms
que de disques à changement de phase.</li>
<li>Utilisation de la commande mount adéquate.</li>
<li>Un ``df'' pour vérifier que tout va bien.</li>
</ul>
<p>Ma tentative de passage à 6 de l'identité SCSI de
mon disque primaire a révélé certains
problèmes. Je ne me souviens plus exactement mais cela
semblait provenir du fait que mon contrôleur Adaptec 1542 et
le SCSI Corel exigent un disque amorçable sous
l'identité 0 pour que la mise en place du BIOS soit
compatible avec le DOS. J'ai donc remis le disque comme à
l'origine et j'ai commencé à me servir tranquillement
de mon disque à changement de phase. Avec cette
configuration, ``workman'' -- le lecteur de CD audio --
fonctionne correctement.</p>
<h2><a name="s4">4. Principe de fonctionnement de la technique
magnéto-optique</a></h2>
<h2><a name="ss4.1">4.1 Introduction</a></h2>
<p>Les disques magnéto-optiques ont recours à un
champ magnétique dit ``lointain'' et à un faisceau
laser pour modifier la polarisation d'un milieu magnétique.
Le support est tel qu'il doit être chauffé pour qu'un
changement de polarisation soit possible, d'où la
présence du laser. Un laser de puissance provoque un
échauffement de la surface du disque jusqu'à une
température suffisante pour que le champ ``lointain'' soit
capable de polariser la surface magnétique. Peu
après, le disque refroidit et fixe la polarisation. Je crois
qu'un laser de faible puissance sert pour la lecture, le champ
magnétique dû à la polarisation du disque
interagissant avec les composantes de son champ
électromagnétique. J'espère que c'est à
peu près ça mais rien n'est moins sûr. A
corriger peut-être.</p>
<p>La précision apportée par le laser pour le
changement de polarisation autorise une densité de pistes et
de bits plus élevée que celle des techniques
magnétiques conventionnelles. Le champ ``lointain''
élimine les dégâts parfois occasionnés
par les têtes magnétiques, du moins si
l'étiquette de votre disque ne se relève pas
subitement et s'il n'y a pas une saloperie du même genre sur
la cartouche du disque. La plupart des supports autorisent le
stockage de 650 Mo de données par face et sur certains
modèles les deux faces sont employées, portant la
capacité à 1,3 Go. Il faudra cependant retourner le
disque pour passer d'une tranche de 650 Mo à l'autre.</p>
<h2><a name="ss4.2">4.2 Olympus, Epson, Mitsubishi MK230LK3 -
Stephan Shuichi Haupt</a></h2>
<p><a href=
"mailto:Stephan%20Shuichi%20Haupt%20%3Cstephan@bios.t.u-tokyo.ac.jp%3E">
Stephan Shuichi Haupt <stephan@bios.t.u-tokyo.ac.jp></a></p>
<pre>
Bonjour,
j'ai remarqué que le HOWTO ne parle guère des disques magnéto-optiques,
peut-être en raison de leur manque de popularité. Au Japon, ils sont
cependant fort répandus, plus particulièrement les modèles trois pouces
et demi qui supportent des disques de 128, 230 et dernièrement 640 Mo.
J'imagine que les informations en japonais concernant ces lecteurs ne
manquent pas. Certaines personnes ne s'en estiment néanmoins guère plus
avancées pour autant :o). Les disques magnéto-optiques s'emploient comme
n'importe quel autre support amovible et s'avèrent adaptés aux petites
sauvegardes compte tenu de leur faible coût (10 dollars US pour une
unité de 640 Mo en octobre 1998). Je vais dire quelques mots des lecteurs
de 230 Mo à interface SCSI.
Disques employés : plusieurs (Olympus, Epson et en ce moment un MK230LK3
de Mitsubishi), pas de problèmes particuliers. Les lecteurs présentent
parfois des cavaliers aux configurations exotiques (``Mode Mac'' et
autres). Désactivez-les. Si vous souhaitez vous équiper d'un disque,
faites attention à la taille du cache : elle peut améliorer notablement
le taux de transfert, qui restera bien sûr inférieur à ceux des disques
durs.
Contrôleurs SCSI : cartes à base de NCR53C810 (Asus SC-200), Adaptec
APA-1460A, Adaptec AHA2940.
Installez le lecteur comme vous le feriez avec un disque SCSI
supplémentaire. Il apparaîtra de la même façon. Aucun disque n'est
requis dans le lecteur au démarrage.
Il y a deux façons de formater les disques :
- à la mode disquette. Lancez directement mkfs sur le périphérique associé,
à savoir quelque chose comme sdb ou sdc. Je déconseille cette méthode (cf.
ci-dessous) ;
- comme un disque dur. Utilisez fdisk pour partitionner le périphérique et
appliquez ensuite mkfs aux partitions concernées (quelque chose du style
sdc0, je n'ai pour ma part jamais défini plus d'une partition sur un disque
magnéto-optique).
Je n'ai pour l'instant pas encore essayé de démarrer depuis un disque
magnéto-optique mais je ne vois aucune raison pour laquelle cela ne
fonctionnerait pas. Compte tenu des performances du lecteur, je
cantonnerais cependant ce genre d'utilisation aux disques de secours.
Remarque : les disques prévus pour dos ou windows, une fois formatés à la
mode ``disquette'', risquent de s'avérer inutilisables avec l'un quelconque
de ces systèmes tandis que le recours au partitionnement (FAT16, type 6)
suivi de mkdosfs fonctionne correctement (au moins avec NT3.5/4.0).
Quand il se termine, fdisk émet un avertissement au sujet des partitions de
type FAT16 : prêtez-y donc attention (cf. la page de manuel de fdisk).
La taille des secteurs n'est pas positionnée automatiquement par mkdosfs.
Invoquez ``mkdosfs -s 8''. Cette information a été pêchée dans un site ouaibe, courant
1995 (merci à Ken Kawabata pour l'avoir trouvée et déchiffrée). Un système
de fichiers de type vfat fonctionnera correctement. Pour l'instant je n'ai
employé que les couples FAT/dosfs et Linux/ext2 avec mes disques.
Note : le support reste assez sensible, aux champs magnétiques bien sûr,
mais également aux contraintes mécaniques. Certains formats paraissent
plus fragiles, le Mac semblant le pire : des pertes de données ont eu
lieu lors de retraits de disques avec de faibles trafics réseau.
Ces informations n'aideront personne à retrouver son chemin au fin fond
de la jungle, mais elles peuvent quand même s'avérer utiles.
Steve
--
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S. Shuichi Haupt
email stephan@bios.t.u-tokyo.ac.jp
http://www.bios.t.u-tokyo.ac.jp/~stephan/
---------------- 11 décembre 1998 mise à jour de Steve -------------------
Bon, certains problèmes vont parfois se manifester avec les disques
magnéto-optiques. La meilleure façon de les éviter consiste à ne pas
employer les disques tels quels au sortir du magasin. Le montage
risque même de provoquer des plantages du noyau. J'ai
malencontreusement essayé de monter un disque de 640Mo, prétendument
formaté sous Windows 95, peut être en FAT32, en tant que système de
fichier vfat : à éviter...
De plus, les noyaux 2.0.x ne gèrent pas les blocs de 2 ko (ainsi que les
disques de 640 Mo). Un patch adéquat semble se promener quelque part
au Japon mais je n'ai pas encore mis la main dessus. Le lien suivant
en fournira sûrement la description :
http://elektra.e-technik.uni-ulm.de/~mbuck/linux/patches.html.
Sinon, allez fouiller du côté de u-tokyo.ac.jp. La page des développeurs
s'y trouve.
Le meilleur emploi des disques de 640 Mo passe par fdisk et mkfs.
C'est ce que j'ai fait avec mke2fs sur des partitions de type 83 :
mke2fs -b 2048 /dev/sdxy
J'examinerai le cas des partitions de type FAT16 et de mkdosfs dès que
j'aurai un peu de temps (et quelques disques).
Tout ce qui précède a été réalisé avec un noyau 2.1.124.
Steve
--
***********************cut*here*or*do*not********************************
Stephan Shuichi
office: Dept. for Mechano-Informatics, Yoshizawa Lab.
Faculty for Engineering, University of Tokyo
Tel 03-3812-2111 ext 6390, FAX 03-5802-2957
email stephan@bios.t.u-tokyo.ac.jp
http://www.bios.t.u-tokyo.ac.jp/~stephan/
private: --
</pre>
<h2><a name="ss4.3">4.3 Fujitsu DynaMO 640 - Phil Garcia</a></h2>
<p><a href="mailto:pgarcia@execpc.com">pgarcia@execpc.com</a></p>
<pre>
Vous avez sûrement déjà reçu de nombreux messages concernant le Dynamo
640 de Fujitsu. Je dispose de la version interne, le 640SZI. Numéro de
version donné par le gestionnaire SCSI : M2513-MCC3064SS. J'ai
dernièrement installé ce disque presque sans la moindre difficulté. Je
dis presque car la taille des secteurs des disques de 640 Mo est
de 2048 octets, format que ne gèrent pas les noyaux 2.0.x mais
qu'admettent les noyaux de développement. Un patch pour les noyaux
2.0.x est disponible via :
http://wwwcip.informatik.uni-erlangen.de/~orschaer/mo/.
Le même site vous fournira une version adaptée de fdisk.
Autrement, l'installation du périphérique ne diffère pas de celle d'un disque
dur SCSI. Il fonctionne bien et j'en suis très content.
Phil Garcia
</pre>
<h2><a name="ss4.4">4.4 Panasonic LF-7010 - Philip Kerr</a></h2>
<p><a href=
"mailto:philip_kerr_at_wmc__brsf2@wmcmail.wmc.ac.uk">philip_kerr_at_wmc__brsf2@wmcmail.wmc.ac.uk</a></p>
<pre>
Cher Skip
Vous avez demandé dans votre HOWTO aux utilisateurs de relater leurs
expériences des disques optiques sous Linux. Vous trouverez ci-dessous les
détails de la mise en oeuvre d'un LF-7010 de Panasonic (SCSI) avec une
Sparc Classic. J'utilise des RedHat, 4.2 et 5.1.
Amitiés
Philip Kerr <philip.kerr@wmc.ac.uk>
PS : j'essaie à présent de faire fonctionner le lecteur sous Solaris
2.6 et c'est une autre paire de manches.
------------------------
branchement du disque (ID 5)...
mise en route de la station...
messages :
scsi0 : Sparc ESP100A-FAST
scsi : 1 host.
Vendor: SAMSUNG Model: WN32162U Rev: 0100
Type: Direct-Access ANSI SCSI revision: 02
Detected scsi disk sda at scsi0, channel 0, id 3, lun 0
Vendor: MATSHITA Model: LF-7010 (00:06) Rev: 1.42
Type: Optical Device ANSI SCSI revision: 02
Detected scsi removable disk sdb at scsi0, channel 0, id 5, lun 0 scsi
: detected 2 SCSI disks total.
esp0: target 3 [period 100ns offset 15 10.00MHz FAST SCSI-II]
SCSI device sda: hdwr sector= 512 bytes. Sectors= 4236661 [2068 MB]
[2.1 GB]
esp0: target 5 [period 248ns offset 4 4.03MHz synchronous SCSI] sdb :
READ CAPACITY failed.
sdb : status = 0, message = 00, host = 0, driver = 28 sdb : extended
sense code = 2
sdb : block size assumed to be 512 bytes, disk size 1GB.
sunlance.c:v1.9 21/Aug/96 Miguel de Icaza (miguel@nuclecu.unam.mx)
eth0: LANCE 08:00:20:04:3d:cf
eth0: using auto-carrier-detection.
Partition check:
sda: sda1 sda2 sda3 sda4 sda5 sda6 sda7 sda8
sdb:scsidisk I/O error: dev 08:10, sector 0, absolute sector 0 unable
to read partition table
J'ai modifié mon /etc/fstab, ajoutant l'entrée adéquate pour le lecteur
(en /dev/sdb) :
==========
/etc/fstab
==========
/dev/sda1 / ext2 defaults 1 1
/dev/sda2 swap swap defaults 0 0
/dev/fd0 /mnt/floppy msdos noauto,user 0 0
/dev/sr0 /mnt/cdrom iso9660 noauto,ro,user 0 0
/dev/sdb /mnt/optical ext2 noauto,rw,user 0 0
none /proc proc defaults 0 0
fsck :
[root@localhost me]# /sbin/mkfs -t ext2 /dev/sdb
mke2fs 1.10, 24-Apr-97 for EXT2 FS 0.5b, 95/08/09 /dev/sdb is entire
device, not just one partition! Proceed anyway? (y,n) y
Linux ext2 filesystem format
Filesystem label=
118320 inodes, 472448 blocks
23622 blocks (5.00%) reserved for the super user First data block=1
Block size=1024 (log=0)
Fragment size=1024 (log=0)
58 block groups
8192 blocks per group, 8192 fragments per group 2040 inodes per group
Superblock backups stored on blocks:
8193, 16385, 24577, 32769, 40961, 49153, 57345, 65537, 73729, 81921,
90113, 98305, 106497, 114689, 122881, 131073, 139265,
147457,
155649, 163841, 172033, 180225, 188417, 196609, 204801,
212993, 221185,
229377, 237569, 245761, 253953, 262145, 270337, 278529,
286721, 294913,
303105, 311297, 319489, 327681, 335873, 344065, 352257,
360449, 368641,
376833, 385025, 393217, 401409, 409601, 417793, 425985,
434177, 442369,
450561, 458753, 466945
Writing inode tables: done
Writing superblocks and filesystem accounting information: done
Réinitialisation...
Montage du disque...
J'ai encore ajouté une entrée à la fstab :
/dev/sdb /mnt/dostical msdos noauto,rw,user 0 0
A présent, je peux accéder à des disques optiques formatés aussi bien en
ext2 qu'en msdos en utilisant au choix le point d'ancrage optical ou
dostical.
</pre>
<h2><a name="s5">5. Les juke-box optiques</a></h2>
<p>Je n'ai pas eu l'occasion d'essayer de juke-box optiques avec
Linux mais avec HP-UX. Dans cette configuration, le juke-box
disposait de son propre adressage SCSI et à chaque lecteur
était associé un LUN. A chaque face d'un disque
correspondait un périphérique. La commande de montage
prenait le périphérique adéquat en argument.
Je disposais d'un juke-box avec un seul lecteur et 16 platines,
soit 20 Go de disponibles. Je m'imaginais que l'écriture
d'un gestionnaire de montage pour le partage des disques entre
utilisateurs serait une véritable corvée
jusqu'à ce que je découvre que le gestionnaire du
juke-box autorisait le montage d'un nombre quelconque de disques
dont il assurait l'arbitrage. Voilà une
fonctionnalité sympathique ! Bien sûr, on reste
cantonné à de la lecture pour un système dans
lequel on espère qu'il n'y aura pas trop de processus
à accéder simultanément au juke-box. Le disque
s'arrête, le support le charge, se déplace, le range,
se déplace encore, charge un autre disque, le met en place,
le lecteur le charge, prend 12 secondes pour se mettre à
tourner -- toujours avec nous ? Un train d'enfer en
vérité !</p>
<h2><a name="ss5.1">5.1 Maxoptix 520 - Zed Shaw</a></h2>
<p><a href="mailto:shawz@imap1.asu.edu">shawz@imap1.asu.edu</a></p>
<h3>Message original de Zed - 13 février 1998</h3>
<pre>
Bonjour,
j'étais en train de lire votre guide (une vraie trousse de survie, merci)
et je me demandais de quel type de juke-box vous vous serviez ? J'ai un
Maxoptix 520 -- 20 disques de 2,6 Go chacun, sympa -- et j'aimerais arriver à
le piloter depuis une machine sous Linux pour que mes utilisateurs puissent
lire les disques. L'accès aux lecteurs me pose de sérieux problèmes. Pour
l'instant, je ne vois que deux lecteurs et quelque chose qui répond au doux
nom de MAXLYB. Je pense qu'il s'agit d'un vague contrôleur.
Je me demandais si votre juke-box était du même type ou similaire et comment
vous l'aviez installé. Bien que vous soyez sous HP-UX, toute information
serait la bienvenue. Je suis disposé à vous donner accès à ma machine si
vous voulez voir à quoi ressemble le juke-box. 52 Go de capacité de stockage,
il n'y a pas mieux !
Votre aide sera vraiment la bienvenue.
Zed A. Shaw
Application Systems Analyst
Arizona State University
</pre>
<h3>Échange avec Zed le lundi 16 février
1998 :</h3>
<pre>
> Il semblerait que votre Maxoptix 520 soit un juke-box à deux lecteurs.
Oui, celui-là même.
>
> Tous les juke-box sont munis d'un contrôleur de platine. Il s'agit
> probablement du périphérique MAXLYB.
> ...
J'ai découvert que l'on ne s'inquiétait pas trop chez Maxoptix quand il
était question de pilotes. Manifestement, il n'en ont pas écrit le moindre
pour quelque interface que ce soit ! J'ignore comment une société pareille
peut vivre. Je vais encore les harceler, vous avez raison, l'engin
a besoin d'un pilote qui gère sa platine. Du côté des bonnes nouvelles,
on signale que le MX520 (il s'agit du numéro de série du juke-box) émule
pas mal de contrôleurs différents. Peut-être un de ceux-ci est-il géré ?
Je vais regarder ça.
>
> Prenez donc contact avec Maxoptix afin de voir s'ils disposent d'un logiciel
> correspondant à votre version du noyau Linux. Si ce n'est pas le cas,
> demandez-leur les spécifications de programmation du contrôleur de platine et
> peut-être pourrons-nous en écrire un !
>
Pour sûr, si je n'arrive pas à obtenir le moindre pilote et que j'arrive à
convaincre les gens de Maxoptix de me fournir les spécifications, je serai le
premier heureux d'écrire un pilote. Je demanderai surement de l'aide vu que je
manque de temps pour tout faire moi-même. Connaissez-vous quelqu'un d'autre
dont nous pourrions tirer quelque chose ?
>
> Transmettez-moi les informations que vous obtiendrez afin que je les
> intègre, ainsi que les remerciements, dans le HOWTO.
>
Naturellement. Je vais commencer par glaner quelques informations. Pour
l'instant ça reste léger.
> > Je me demandais si votre juke-box était du même type ou similaire et
> > comment vous l'aviez installé. Bien que vous soyez sous HP-UX, toute
> > information serait la bienvenue. Je suis disposé à vous donner accès à
> > ma machine si vous voulez voir à quoi ressemble le juke-box. 52 Go de
> > capacité de stockage, il n'y a pas mieux !
>
> Excellent. À mon domicile j'emploie PPP pour monter les 84 plateaux de
> mon juke-box HP. Ça s'avère assez lent. Je préférerais l'avoir sous la main.
Je ne dispose pas de cet engin chez moi : les 30000 dollars que mon employeur
a dépensé pour l'obtenir me font défaut. Néanmoins, il n'en a rien tiré et
a dû le laisser ramasser la poussière depuis un an. Il me laisse donc
m'amuser avec et essayer de lui trouver un usage.
Je reprendrai contact dès que j'aurai des informations supplémentaires,
sûrement en cours de semaine lorsque je saurai si je peux le faire
fonctionner ou non.
Zed
</pre>
</body>
</html>
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